Dans le courant du printemps 2019, Docaposte a remporté l’appel d’offres lancé par l’Antai pour l’identification des véhicules, l’envoi des avis de contravention et le traitement des courriers des usagers.
Comment la filiale BtoB du groupe La Poste, qui s’implique-t-elle dans la transformation numérique des organisations, et intervient-elle auprès de l’Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions (Antai)? Cette dernière est chargée par l’Etat du traitement des infractions relevées par radar automatique ou via procès-verbal électronique. Les conducteurs de véhicules en excès de vitesse connaissent mieux le portail Amendes.gouv.fr.
Comment les technologies de Docaposte s’insèrent-elles dans le dispositif global? Deux angles d’exploitation sont retenus: prestations de maintenance applicative des logiciels et fourniture de services dans une série de domaines (analyse d’image impliquant de l’intelligence artificielle, édition, traitement des courriers et archivage électronique).
Dans un entretien accordé fin juin à Place de l’IT, Frédéric Dufaux, directeur général adjoint de Docaposte, fournit des éléments contextuels du repositionnement de Docapost dans la chaîne de traitement des flux d’information.
Comment Docaposte a-t-elle pris position sur cet appel d’offres émis par l’Antai? Concrètement, quelles prestations sont-elles fournies à l’Antai? Quelles sont les technologies sollicitées derrière l’identification des plaques d’immatriculation des véhicules? En termes d’hébergement et de sauvegarde des données, Docaposte intègre-t-elle tous les éléments de traitement des infractions dans ses propres datacenters? Quelle part de l’activité de Docaposte est-elle liée aux marchés publics?
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