Industrie du futur: quels leviers faut-il activer pour accélérer?

La French Tech fait une place à déclinaison French Fab. Le gouvernement veut mobiliser l’industrie dans le sens de modernisation des outils de production à l’ère du numérique, synonyme de compétitivité. Sur fond d’inauguration du salon Global Industrie à Lyon (5-8 mars 2019), Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, a réuni sur place le Conseil national de l’industrie (CNI) qu’il préside. Cette instance intersectorielle a vocation à organiser le développement industriel à l’échelle nationale par Comités stratégiques de filières (CSF). Ce qui passe par la numérisation des processus de production et de vente. Bruno Le Maire a fait le point sur les filières labellisées et l’initiative Territoires d’industrie visant à mieux prendre en compte le potentiel en régions. Le ministre de l’Economie et des Finances est également revenu sur la nécessaire digitalisation des PME et des ETI et le nécessaire pilotage d’une politique industrielle au niveau national et européen. Il compte s’appuyer sur diverses ressources pour avancer : Bpifrance, Programme d’investisseurs d’avenir, fonds pour l’innovation et l’Alliance Industrie du Futur. Agnès Pannier-Runacher, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, est également mise à contribution dans la mobilisation French Fab.
Place de l’IT vous propose une synthèse de l’effort national mis en place pour faire bouger les lignes de l’industrie et accentuer la modernisation de l’outil de production (robotisation, process numériques…). Mais c’est une politique industrielle sur le moyen terme qu’il faut alimenter avec une coordination inter-instances qui demande à être amélioré pour que les initiatives mises en place portent réellement ses fruits. Gare à l’effet “mille-feuille administratif” comme le montre le cas de Safran.