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Le Cobol a 60 ans: Espéranto désuet ou langue morte?
A la fin des années 50, Grace Murray Hopper, talentueuse informaticienne et officier féminin de la Marine américaine développe un langage proche de la langue anglaise plutôt que de celui de la machine, malgré de vives oppositions: le Cobol.
Son histoire est liée de près à l’évolution des grands systèmes (mainframes), ce qui explique que ce langage fasse vivre des applications depuis des décennies.
Néanmoins, le coût de fonctionnement sous mainframe et la rigidité du code généré (qu’il faut bien maintenir, voire faire évoluer) contribuent à générer des coûts conséquents dans les budgets informatiques. Enfin, les jeunes ingénieurs et informaticiens étant plutôt attirés par les nouveaux langages et les approches digitales, une pénurie de compétences Cobol se fait ressentir.
Place de l’IT a demandé à un spécialiste de se faire l’avocat du Cobol face aux multiples accusations: Bernard Bouvier, directeur Application Modernization chez Micro Focus.
Interview très instructive pour l’anniversaire du Cobol: Quels sont les principaux jalons de l’évolution de langage Cobol? S’agit-il d’un langage compilé ou interprété? Que propose précisément Micro Focus, éditeur d’une solution de développement Cobol? Que reproche-t-on au Cobol? Le Cobol est-il un frein à la modernisation? Qu’en est-il des compétences sur ce langage? Le Cobol est-il adapté à l’ère digitale? Est-il pertinent de développer de nouvelles applications Cobol, ou ce langage doit-il se cantonner au maintien de l’existant?