Tchap: la messagerie d’Etat subit "l’épreuve du feu" dès sa sortie
Sous la houlette de la Dinsic, l’État lance sa propre messagerie instantanée en version bêta: Tchap.
Destinée aux agents de l’État et plus globalement de la fonction publique, elle ambitionne d’offrir une alternative sécurisée aux applications connues comme Whatsapp ou Telegram. En autres atouts, les correspondances sont chiffrées de bout en bout.
En charge de la transformation numérique de l’Etat, la Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’Etat a mené le projet de développement de Tchap. Le potentiel d’usage élargi pourrait se révéler très important. Toutefois, il reste à l’Etat à prendre en main ce nouvel outil de communication.
Sa sortie a été accompagnée d’un couac en communication. Un chercheur a trouvé une faille et n’a pas manqué de monter un coup d’éclat sur Twitter et Medium. La Dinsic a réagi rapidement et a colmaté la faille.
Place de l’IT a contacté la Dinsic pour obtenir des précisions sur cette vulnérabilité et discuter avec deux responsables (Xavier Béchade et Jérôme Ploquin) ayant contribué au développement de Tchap.
Découvrez la configuration de Chap: quels logiciels open source, quel algorithme de chiffrement, quel périmètre pour le démarrage, quelle extension escomptée, quel usage peut-on prévoir au sein des administrations.
La Dinsic signe un projet original dans la modernisation des outils de l’Etat. Elle se déclare même précurseur dans le monde avec ce «WhatsApp d’Etat» qui entre dans la sphère de la souveraineté numérique.