Grand défenseur du cloud privé, Nutanix se diversifie cependant et s’investit le cloud public. Les premières avancées avec NC2 ont consisté à assurer la supervision de serveurs virtuels déployés en mode IaaS sur AWS, Azure et bientôt Google Cloud. Pas de quoi parler franchement de cloud… Et certainement pas de cloud natif.
L’an dernier (notre article), l’éditeur avait annoncé la concrétisation de son projet Beacon autour de sa technologie Cloud Native AOS, bientôt disponible sous AWS. Il surenchérit même avec une version bare metal de Cloud Native AOS sans hyperviseur pour serveur Linux. Pouvait-il en être autrement?
Datacenters, clouds, Egde, micro-services, IA… les infrastructures, les applications et les données semblent évoluer vers un mode de plus en plus distribué. Le défi consiste alors à disposer d’un environnement global cohérent et résilient afin d’y exécuter ses applications et y stocker ses données. Après tout, n’est-ce pas l’objectif d’un environnement informatique d’entreprise?
Une présence sur le multicloud (entre clouds et aussi avec le “cloud privé”) s’impose aujourd’hui à tout éditeur d’infrastructure, du datacenter de l’entreprise aux hyperscalers et jusqu’à l’Edge (périphérie de réseau). Non seulement pour exécuter des charges de travail ou ouvrir le stockage, mais aussi pour superviser l’ensemble, profiter de services cloud natifs et gérer le tout comme un ensemble cohérent de ressources. Vaste projet… Et plus encore pour l’éditeur d’un logiciel d’hyper-convergence, ou encore “tout en un”!
Présent lors de l’événement Nutanix .Next 2025 à Washington, Place de l‘IT poursuit sa trilogie. Après l’arrivée du stockage externe, voyons de plus près l’approche Cloud Native de l’éditeur, avant de nous intéresser à sa proposition sur l’IA, dans le troisième pan de cette trilogie “Spécial .Next 2025”.
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