jeudi , 20 mars 2025

Panorama de la cybermenace 2024, mélodie Anssi majeure: +15% d’attaques.

Belle résistance cyber pendant les JOP et hôpitaux mieux protégés. Mais Smartphones, LIOP, PMI, TPI… Attention aux nouvelles cibles, préconise Vincent Strubel, DG de l’Anssi.
Chloé Chabanol, et Vincent Strubel (Anssi) pendant la présentation du Panorama de la Cybermenace 2024
Chloé Chabanol, et Vincent Strubel (Anssi) pendant la présentation du Panorama de la Cybermenace 2024

Hier matin, Vincent Strubel, directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), et Chloé Chabanol, sous-directrice des opérations de l’Anssi, ont présenté les résultats du Panorama de la cybermenace 2024. «Ce panorama résulte de ce que l’Anssi a observé en 2024, et n’a pas de vocation à être exhaustif. Il s’agit de tout ce que nous avons vu nous et des leçons que nous avons tirées,» a précisé d’emblée Vincent Strubel. Outre les évolutions constatées, ce panorama permet néanmoins de dégager les tendances des cybermenaces et de rappeler les recommandations de l’institution pour s’en prémunir.
«On est toujours face à un niveau de menace particulièrement élevé dans toutes ces composantes. En 2024, cela a été confirmé pour l’événement majeur qui nous a beaucoup animés: les Jeux Olympiques et Paralympiques pendant lesquels, selon les métriques du CIO, nous avons subi 12 fois plus d’attaques que lors des Jeux de Tokyo,» a rappelé le dirigeant (voir notre article).
L’institution a enregistré une augmentation de 15% des signalements de cyberattaque en 2024. Le rançongiciel, le vol de données, et autres attaques à but lucratif ont toujours le vent en poupe, ainsi que les attaques de déstabilisation ou le cyberespionnage, armes incontournables de la cyberguerre (et de la guerre tout court). Sans oublier les attaques par chaîne d’approvisionnement (ou supply chain) afin de nuire au système d’information (SI) de grandes organisations via des codes malicieux, des hébergeurs/infogéreurs ou des sous-traitants.
Alors, que les opérateurs de télécommunications sont de plus en plus convoités par les hackers, les petites entreprises industrielles et la téléphonie mobile attisent la convoitise de ces cybermalfrats.
Inquiétants, les liens de plus en plus courants entre la lutte informatique offensive privée (LIOP, ou l’utilisation de techniques cyberoffensives par des acteurs privés) et les états ou organisations étatiques.
Un article détaillé, explicatif et très illustré.

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