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MicroEJ, la startup nantaise de l’IOT a survécu là où Google et Samsung ont lâché l’affaire.
Qui est donc MicroEJ? Cette startup méconnue du grand public est pourtant au cœur d’une révolution industrielle: la virtualisation dans le milieu de l’électronique embarqué. De l’ordre de celle qu’a connue l’informatique avec la virtualisation des serveurs qui a contribué à l’arrivée du Cloud Computing.
Sans le savoir, des millions de personnes se servent de ses technologies au quotidien: robots-cuisine Seb, montres connectées, compteurs électriques, domotique, machines à laver, appareillage médical… La startup nantaise travaille avec les plus grands: Bosch, Seb/Moulinex, Continental, Leroy Merlin, Thales, EDF, Airbus, Schneider, Atlantic, etc.
La société ne communique pas sur son chiffre d’affaires, mais annonce qu’elle est rentable. Pour financer son activité, elle a reçu un soutien d’Innovacom en 2011 et s’est financée via des accords de co-développement avec des industriels comme Schneider Electric ou Bouygues. Indispensable pour sa R&D qui a déjà nécessité plus de 35 millions d’euros d’investissement.
Aujourd’hui, MiocroEJ emploie plus de 60 collaborateurs dans ses bureaux de Nantes(R&D et IP), Boston, San Francisco et Roumanie.
L’article retrace l’histoire de la société et décrypte globalement les technologies de MicroEJ, illustrations à la clé.
A lire également, notre entretien avec Régis Latawiec, directeur des opérations chez MicroEJ.