Gil Pekelman, Atera : «Nous voulons faire d’Atera l’OS du système d’information.»
En septembre dernier, Place de l’IT dressait le portrait d’Atera et soupçonnait une levée de fonds imminente. A n’en pas douter, le confinement et le travail à distance ont poussé les investisseurs à s’intéresser de près aux solutions cloud de gestion à distance des infrastructures (et les éditeurs de logiciels à accélérer le déploiement de leurs solutions en mode cloud…).Depuis, Atera a réalisé deux levées de fonds: 21 millions de dollars (série A) en février 2021 et et 77 millions de dollars (série B) fin juillet. Ces levées portent la valorisation d’Atera à près de 500 millions de dollars.
Depuis 2016, cette startup israélienne propose une solution en mode Saas pour la gestion de parc informatique à distance (RMM ou Remote Monitoring Management) et l’automatisation des services professionnels (PSA ou Professional Services Automation).
Outre la richesse fonctionnelle de l’offre, Atera se distingue également par une approche tarifaire audacieuse et originale: l’entreprise cliente acquitte uniquement un abonnement mensuel par technicien accédant à la plate-forme, indépendamment du nombre de terminaux à gérer. Une dépense de fonctionnement sans surprise, prévisible, et appréciable.
A l’occasion de cette levée de fonds, Place de l’IT a rencontré Gil Pekelman, CEO et cofondateur d’Atera, pour faire le point sur les évolutions de l’offre et les ambitions de cette startup prometteuse.