Créé en 2008, l’ESN Magellan Partners s’est fortement développée et compte aujourd’hui plus de 2700 collaborateurs sur 8 pays (France, Maroc, Ile Maurice, Suisse, Italie, Royaume-Uni, Allemagne et Etats-Unis). L’entreprise est organisée en 14 entités spécialisées, dont Magellan Sécurité.
En février 2025, Magellan Sécurité rachète le spécialiste français du conseil en cybersécurité Akerva (filiale du groupe Orians, voir notre article) afin de proposer une gamme complète, du conseil stratégique à la gestion opérationnelle des systèmes de sécurité. L’ensemble forme une société de 120 consultants avec un chiffre d’affaires prévisionnel de 17 millions d’euros en 2025.
«Cette entité dispose propose une offre de services à 360 degrés sur l’ensemble de la chaîne de valeur de la cybersécurité: audit, conseil stratégique, intégration et management opérationnel. Et ce, grâce à nos 20 pentesters [testeurs de pénétration des SI] et 70 consultants,» affirme Pierre Jacob, directeur général adjoint chez Magellan Sécurité. «Nous sommes une entité à part entière comptant 120 employés au sein de Magellan Partners. Et le groupe prévoit de faire évoluer son chiffre d’affaires de 375 millions d’euros à un milliard d’euros, et son effectif de 2700 à 7000 collaborateurs en 2030. Cela passera aussi bien par de la croissance organique que par des acquisitions. Bien entendu, nos recrutements permettront aussi d’étendre nos activités existantes, le tout en suivant notre axe stratégique de transformation augmentée.»
Depuis plus de 15 ans chez Magellan Partners, Pierre Jacob est aujourd’hui directeur général adjoint chez Magellan Sécurité. Un poste d’observation privilégié au contact des décideurs. C’est pourquoi Place de l’IT l’a rencontré afin d’avoir une idée sur le niveau de maturité actuel des entreprises face à la cybersécurité dans un contexte réglementaire de plus en plus exigeant: DORA (Digital Operational Resilience Act, ou règlement sur la résilience opérationnelle numérique), NIS 2 (Network and Information Security, ou sécurité des réseaux et des systèmes d’information) -voir notre article, responsabilité pénale des dirigeants sur la cyber…