
L’intelligence artificielle (IA) semble apporter aux systèmes applicatifs une nouvelle dimension avec son analyse transversale, son ouverture maîtrisée par de nouveaux protocoles, ses automatisations, ses détections d’erreurs, ses suggestions d’amélioration, ses prédictions… ou encore sa génération de texte, de code, de graphiques, de workflows et de processus. Et, sa pertinence dépend de la qualité et de la fiabilité des données et de la possibilité de dé-siloter ou de coordonner les applications du système d’information. Une aubaine pour Oracle NetSuite et son SaaS intégré (Finances, ERP, CRM, HCM, e-commerce, BI/reporting, etc.) reposant sur un modèle de données unifié. Et plus encore, grâce à son approche verticalisée (par secteur économique) fournissant un contexte métier optimal.
C’est pourquoi NetSuite a réarchitecturé sa plateforme rebaptisée NetSuite Next autour de l’IA centrale Ask Oracle (IA agentique, bien au-delà de l’assistant IA). Evidemment, ce rafraichissement d’un socle presque trentenaire (27 ans pour être précis) ne se fait pas sans rupture. L’éditeur a tout fait pour que ses clients puissent évoluer vers ce nouvel environnement avec un minimum de rupture: même instance de son SaaS, même socle de données, mêmes paramètres, mêmes procédures… En effet, il suffit “d’appuyer sur le bouton”. Cependant, même si l’on évite le terme chez NetSuite, il s’agit bien d’une migration. Et même d’une migration sans retour possible. Néanmoins, avant le plongeon, des possibilités d’évaluation existent.
Dans cet article (rédigé suite à l’événement SuiteWorld à Las Vegas auquel a assisté ait Place de l’IT), nous verrons pourquoi et comment cette évolution a été pensée et réalisée, avec Evan Goldberg, CEO de NetSuite, à la manœuvre. Dans notre article suivant, nous détaillerons les principales fonctionnalités ou innovations apportées par NetSuite Next. Autant d’arguments pour sauter le pas?