
A quelques mois d’intervalle, Heetch boucle un deuxième tour de table, à 34 millions d’euros. La plateforme de mobilité urbaine (VTC) confirme son changement de cap.
Après de sérieux déboires judiciaires avec son positionnement initial de “plateforme de mobilité nocturne” entre particuliers, la start-up repart à l’assaut avec le soutien réitéré de ses actionnaires. Désormais, elle veut concurrencer Uber dans le segment VTC en pariant sur les marchés francophones: France, Belgique mais aussi cap vers l’Afrique.
Dans un entretien accordé à Place de l’IT, Teddy Pellerin, co-fondateur de Heetch, fournit des explications contextuelles de ce repositionnement: quelles priorités avec cette nouvelle levée de fonds de 34 millions d’euros? Quel virage effectué dans le business plan et le business model? Quels pays concernés par le nouveau déploiement? Considérez-vous que le statut de VTC est stable en France? Avec combien de chauffeurs VTC collaborez-vous? Qu’attendez-vous de l’Europe pour faciliter votre activité? «C’est un peu tard au niveau de l’Europe», suggère Teddy Pellerin.
Nous l’avions contacté dans un premier temps lors d’une convention Hacking 2019 spécial élections européennes organisée à Paris le 2 avril par quatre fédérations professionnelles du numérique (Syntec Numérique, l’Acsel, France Digitale et France Invest).
Le co-fondateur évoque aussi le cas des introductions en Bourse de Lyft et d’Uber aux Etats-Unis.
Un encadré permet de faire le point sur l’épisode judiciaire douloureux de Heetch de la période 2016-2017 face aux pressions des taxis. Que reste-t-il à suivre sur ce dossier?